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La presse philatélique écrite


Timbres Magazine
avril   2023

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Numéro 254 - Avril 2023
ÉDITORIAL : Lire pour le plaisir
Vous avez raison de nous lire.
Je vous en remercie et j'irai même jusqu'à dire que vous devriez être plus nombreux à le faire.
Pour preuve : ce mois-ci nous vous délivrons une enquête pour la moins surprenante. Un de nos correspondants a fait plusieurs fois le voyage - non sans risque - en Afghanistan et nous raconte comment cela se passe, du moins sur le plan postal ! Pour autant que je le sache, aucun magazine dans la presse internationale ne fait allusion à ce sujet, non pas que ce soit d'une actualité brûlante, mais lorsque, comme moi, vous le découvrirez, vous trouverez cela certainement étonnant, insolite et curieux. Cet excellent article se trouve en page 28.
Un tarif spécial pour les pneumatiques à cause des orages... Qui l'eut cru ? Cela a pourtant existé à Paris, en 1927 ! Un de nos académiciens a accepté de nous faire un article sur ce sujet peu banal que vous retrouverez en page 57. Si vous en possédez, je vous engage à regarder d'un peu plus près vos pneumatiques. Qui sait si vous n'en avez pas un en train de dormir dans vos archives ? Ce titre : "Première poste aérienne du monde" vous fera peut-être sursauter ! Mais comment, Timbres magazine a oublié les « Ballons montés » ! Que nenni. Le petit saut de puce - 10 kilomètres de vol - on peut bien l'appeler comme cela - effectué par le français Henri Péquet en février 1911 à bord d'un biplan Sommer (environ 320 kg) ralliant ainsi Allahabad à Naini Junction en Inde, jetait les bases d'un thème de collection qui allait s'enrichir de nombreuses raretés au fur et à mesure des années ! Sachez que s'il y eut des milliers de plis confectionnés à l'époque, ceux-ci ne sont pas très courants aujourd'hui. Abordé pour la première fois par notre magazine, je vous invite à lire cette extraordinaire aventure en page 36.
Je ne continuerai pas à vous vanter les différents articles qui sont dans cette livraison de Timbres magazine. Sachez simplement que nous essayons, tant bien que mal, de vous offrir chaque mois un éventail de sujets aussi variés qu'intéressants. N'en déplaise à ceux qui disent qu'il n'y a rien ou si peu dans la presse philatélique !
Parmi les nouveautés de ce mois, j'aimerai vous dire un mot sur le nouvel index qui devrait être disponible dès la fin du mois. Cinquième index depuis la création de Timbres magazine en avril 2000, il retrace toute notre activité "littéraire" depuis le numéro 201 jusqu'au numéro 250. Vous trouverez dans ce petit fascicule de 76 pages au format A5, classé alphabétiquement et par rubriques, tout ce que nous avons publié sur plusieurs milliers de pages tout au long de ces 50 numéros.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Et même si on vous le dit souvent, je le répète: "prenez bien soin de vous".

Michel Melot, Rédacteur en Chef
L'Ukraine et Banksy
En novembre dernier le street-artiste d'origine britannique mondialement connu, Bansky, est ailé en Ukraine et a laissé sept de ses oeuvres sur les murs et décombres des villes. Une de celle-ci, peinte sur un mur détruit de Borodianka au sud-ouest de Kiev, a été reprise pour illustrer un timbre émis spécialement le 24 février pour marquer le premier anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes. Il montre un jeune garçon en tenue de judoka mettant à terre un adulte ressemblant au président de la Fédération de Russie.

Les types « Jennings » succèdent aux « Machin »
Il faut attendre le prochain 4 avril pour voir enfin les cinq premiers timbres d'usage courant à l'effigie de SM le roi Charles III. Finis les presqu'inamovibles ou presqu'indétrônables types « Machin », voici les nouveaux types "Jennings" du nom de leur auteur, prénommé Martin, créateur du portrait qui orne désormais les pièces de monnaie qui circulent de l'autre cote de la Manche.
La philatélie au pays des Talibans
Quiconque se rend aujourd'hui au bureau de poste central de Kaboul pour poster une lettre pour l'étranger doit faire preuve de beaucoup de patience. Tout d'abord, les clients doivent traverser un étroit couloir entouré de murs en béton pour se rendre au contrôle de sécurité : ils doivent ouvrir leur sac, subir une fouille corporelle, puis faire passer leurs sacs aux rayons X à nouveau. Ce n'est qu'ensuite qu'ils pénètrent dans l'enceinte, qui abrite également le siège de l'entreprise publique Afghan Post. Notre correspondant raconte.
Les rencontres et conférences de "Grands" de 1941 à 1945
Pendant que les combats faisaient rage en plusieurs points du globe dès 1940, les chefs d'Etat des grandes puissances se sont réunis plusieurs fois pour préparer une stratégie militaire commune, discuter de l'après-guerre et de la création de l'ONU en 1945. Rétrospective historique grâce à la philatélie.
Henri Péquet : La première poste aérienne du monde (1911)
C'est grâce à un petit vol de 10 kilomètres qu'Henri Péquet (1888-1974) entra dans la légende en réalisant la première poste aérienne du monde en Inde anglaise le 18 février 1911. Des courriers portant un spectaculaire cachet lilas représentant le biplan de l'exploit en témoignent.
Le Nigéria
Le Nigeria était initialement peuplé de plusieurs ethnies, regroupées en royaumes qui se combattaient souvent pour installer leur hégémonie dans tout le territoire. Parmi les plus importantes, il faut mentionner les royaumes Yoruba, Igbo, Edo, Haoussa, Nupe et plusieurs autres.
Paris, 1927 : quand un orage suscite un tarif spécial
La possibilité d'accéder aisément aux archives de nombreux titres de la presse quotidienne et à d'autres documents d'époque, grâce à des sites internet tels que Gallica et Retronews de la Bibliothèque nationale de France, est précieuse pour établir ou compléter la connaissance de certains aspects de notre histoire postale. Le tarif spécial dit « de l'orage » de la poste pneumatique de Paris en est un bon exemple.
L'ACTPC de la belle époque aux années folles (5ème partie)
Au sortir de la Grande guerre, la vente aux philatélistes de timbres coloniaux s'emballe, ce qui en 1925 conduit le ministre à mandater le Contrôle, l'inspection générale des Colonies, afin d'enquêter sur l'ACTPC et sa tutelle, l'Agence générale des Colonies.
Les timbres d'Algérie à surcharges manuscrites sous la France combattante
C'est le 8 novembre 1942 que, par « l'Opération Torch » (allusion à la torche de la statue de la Liberté), les Anglo-Saxons débarquèrent en Afrique du Nord franchise pour la libérer. Mais ils durent, au Maroc et à Oran, combattre l'Armée d'Afrique, dont les généraux pétainistes les accueillirent à coups de canon, tout en livrant la Tunisie à l'ennemi. Sauf à Alger, où les résistants français, en y arrêtant 8 généraux et amiraux, neutralisèrent la garnison vichyste et permirent ainsi le succès immédiat de « Torch ».
Les Daguin en Afrique
Dans ce recensement il n'y aura pas le Maroc, la Tunisie déjà signalée dans Timbres Magazine. Il ne sera pas question non plus des Daguin d'Algérie, associée à la France à la période de la machine.
Cartophilie : Les échangistes de l'âge d'or
Depuis toujours, les collectionneurs procèdent à des échanges, ce qui n'exclut pas le négoce. Dès son apparition massive, au début du 20e siècle, la carte postale illustrée, quel que soit son genre, s'est inscrite dans cette pratique. Elle fut particulièrement importante durant la courte période de l'Age d'OR de la carte postale, entre l'Exposition universelle de 1900 et la première guerre mondiale.
Répertoire des Daguin des bureaux français
XLVIII. Le département de la Lozère

Les bavardages d'Aristote : Vous écrire n'est pas une affaire de goût mais de temps (donc de coût)
"Messieurs,
J'avoue que suis un peu fâché d'avoir à vous dire que lorsque quelqu'un vous adresse un courrier, qu'il vous libelle une demande, qu'il joigne à son envoi une enveloppe timbrée pour la réponse, la moindre des courtoisies est de lui répondre. Je vous ai déjà écrit plusieurs fois et si, effectivement j'ai obtenu une réponse à ma seconde lettre, je n'ai toujours pas obtenu satisfaction pour celle-ci. Doisje vous menacer d'arrêter mon abonnement à Timbres magazine pour que vous daignez enfin me répondre ?"
Voici un extrait d'un courrier reçu par la rédaction il y a quelques temps. La question était toute simple: ce monsieur voulait simplement savoir combien cotait une enveloppe décorée revêtue d'un timbre oblitéré d'une flamme illustrée pour son premier jour de mise en vente !
On m'en a montré d'autres, de la même veine, pour lesquelles la rédaction du magazine n'a pas répondu. Et très souvent, les questions concernent des demandes de cotes, ou d'estimations pour des variétés. Et ces courriers ne sont pas toujours accompagnés de timbres pour la réponse !
Et on m'a ajouté : « Bien cher Aristote, si tu te sens de répondre à ces lettres, ne te gêne surtout pas. Mais tu connais bien le problème, toi qui, pendant des années, a travaillé pour différentes rédactions de presse écrite (la petite et la grande). » Alors j'ai répondu que j'étais d'accord et que j'allais tenter d'expliquer ce grand mystère (qui n'en est pas un), cette désinvolture (qui n'en est pas une) ou cette incorrection (qui n'est absolument voulue) !
Chers amis lecteurs, je vous pose la question : connaissez-vous le prix d'une lettre ? Moi, je ne le connais pas exactement mais je sais qu'il est assez élevé et que ce coût souvent trop élevé justifie le fait qu'on ne réponde pas à l'expéditeur du courrier.
Dans les années 1980, je me souviens, effaré, avoir lu chez un confrère philatélique d'outre-Rhin qu'il leur était désormais impossible de répondre au courrier car cela coûtait trop cher ! Et d'expliquer qu'il y avait le salaire de la dactylo qui tapait le courrier, le papier utilisé, l'enveloppe, l'affranchissement et surtout le salaire du rédacteur (philatéliste) qui avait fait les recherches et préparé le brouillon de la réponse. On pourrait ajouter l'amortissement de la machine à écrire, le ruban encreur, etc., etc.
C'était, vous me direz, l'époque où il n'y avait pas encore d'informatique dans les bureaux et tout cela se comprenait fort bien. Mais aujourd'hui, malgré les progrès importants subits dans le domaine de la bureautique, c'est toujours la même chose. Et le travail du rédacteur est toujours le même ! Si son salaire ne s'exprime plus en francs mais en euros, le temps passé à faire les recherches : catalogues, ouvrages divers, Internet, etc., est toujours le même et est incompressible ! Et ce temps-là, il ne le consacre pas au magazine. J'ajoute encore que ses compétences sont rares et qu'il est souvent seul pour effectuer ce travail. Les philatélistes qui "connaissent" sont rares !
J'espère que vous comprendrez mieux pourquoi certaines de vos lettres restent sans réponse. D'autres se voient transformées dans le « Courrier des lecteurs » ou ailleurs, tout dépend de ce qu'elles traitent, de leur intérêt. Alors n'en veuillez pas à la rédaction de ne pas toujours vous répondre, elle y est tout simplement obligée.

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Toussaint COPPOLANI
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